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Interview de Philippe Rondeau




Pourquoi Sodebo participe t-elle au Grand Défi ?

Aujourd’hui l’enjeu climatique est tel que les initiatives individuelles ne suffisent pas. Certes, les citoyens et les consommateurs doivent agir, les institutions, depuis l’état jusqu’au communes également, mais nous pensons que l’entreprise est le maillon qui a le plus de marge d’action possible. Ainsi, plutôt que de subir la pression des consommateurs et les contraintes règlementaires, les entreprises doivent se saisir de ces thématiques car c’est en interne que nous connaissons le mieux nos limites et nos possibilités d’action. L’entreprise doit continuer d’être un booster de l’économie et en même temps assurer une transition climatique désormais nécessaire.

Nous avons donc décidé de participer au Grand Défi car nous sommes conscients que nous ne pouvons relever seuls ce défi ; l’enjeu climatique n’est pas un enjeu concurrentiel. Chez Sodebo, nous sommes persuadés que ce sujet ne pourra être résolu que par l’intelligence collective et le partage d’expérience.

Pour toutes ces raisons, nous participons avec enthousiasme et détermination au Grand Défi.

Même si vous travaillerez sur des propositions qui concerneront l’entreprise et l’économie en général, qu’attendez-vous du Grand Défi pour Sodebo ?

Nous attendons beaucoup de cette démarche car elle est justement collective ; elle regroupe des acteurs et des visions différentes. Nous allons avoir autour de la table des PDG, des salariés, des actionnaires, cette démarche sera donc forcément être apprenante.

Au niveau de l’entreprise, nous pensons que ce type de projet nous fera gagner du temps dans nos démarches grâce à ces échanges, à ce partage d’expérience, à ces idées nouvelles.


Pour vous le Grand Défi sera réussi si :

Je vois trois conditions de réussite au Grand Défi.

Tout d’abord, doit ressortir de ce projet des propositions opérationnelles, aux impacts mesurables pour les entreprises. Les propositions ne doivent pas être uniquement des intentions mais une réelle boîte à outils avec des résultats concrets.

La seconde condition de réussite est la création d’une dynamique qui irradie au-delà des participants ; dans toutes les entreprises et dans tous les territoires.

Enfin, la démarche du Grand Défi sera une réussite si elle rencontre, fusionne, enrichie d’autres démarches de collectifs citoyens, d’entreprises, de réseaux économiques, ou politiques.

Finalement l’enjeu climatique nécessite que chacun s’en empare mais que les initiatives convergent pour démultiplier les résultats or je pense que le Grand Défi a cette force de pouvoir mobiliser les entreprises, de démultiplier leur impact et ensuite de faire converger d’autres initiatives ; un point fondamental pour la réussite de cette transition environnementale.

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