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Interview de Flora Chaise

Dernière mise à jour : 4 nov. 2022



Flora, peux-tu te présenter ?

Je suis Flora Chaise, responsable RSE au sein de l’entreprise Chabé depuis 1 an. L’entreprise, qui a un siècle d’existence, est spécialisée dans les VTC hauts de gamme, en France et à l’international.


Tu es déléguée du Grand Défi des entreprises pour la planète, que représente ce rôle pour toi ?

Chabé a été tirée au sort et nous avons reçu un courrier au mois de mai dernier. Je suis officiellement déléguée depuis le mois de juin 2022. J’ai tout de suite pu échanger avec l’équipe organisatrice et j’ai trouvé l’initiative hyper intéressante. Ce qui m’a convaincue de son potentiel, c’est de voir tous les partenaires engagés et soutiens du Grand Défi. Je pense notamment aux associations et aux organismes d’Etat tels que le Comité 21, l’ADEME, le WWF mais aussi des structures que je connais bien telles que la Fresque du Climat et Time for the Planet.


Selon toi, quels ont été les temps forts de l’initiative jusqu’à présent ?

Il y en a eu énormément et je dirais que chaque session en soit est un temps fort. Il y quelques moments qui sortent du lot. Je pense notamment à l’intervention de la glaciologue Heïdi Sevestre sur un sujet assez méconnu. Nous avons pu, grâce à son intervention, changer notre regard sur les glaciers et sur leur évolution. L’émotion était palpable dans la salle. Cela m’a beaucoup marquée.

Je pense également aux ateliers d’intelligence collective, très bien construits. Ils ont permis de créer cette communauté de délégués au fur et à mesure des sessions. C’est fondamental pour apprendre à se connaître, à échanger et créer un cadre pour travailler ensemble. Ils nous ont conduits à échanger de manière fluide, à aller au fond des choses. Notre implication est totale. Nous travaillons en dehors des six sessions pour que l’initiative aboutisse.


Quel est ton ressenti sur la quatrième session du Grand Défi qui vient de se dérouler à Caen ?

Cette étape a constitué un point de bascule. Nous avions beaucoup d’ambition et un peu de craintes aussi. Dès que nous avons commencé à rédiger les propositions, tout est devenu plus concret. Et nous avons pris du plaisir à voir naître les premières propositions. Il reste beaucoup à faire mais on avance !


Vous avez été divisé en sous-groupes pour travailler à l’élaboration des premières propositions. Peux-tu nous en dire plus ?

Je fais partie du groupe « gouverner, organiser et manager » dont le périmètre est assez large.

Le deuxième jour, une experte extérieure à notre groupe de délégués, dont le métier est d’accompagner les entreprises sur leur transition écologique, est venue nous épauler dans notre réflexion. Grâce à son expérience, elle nous a permis de réfléchir, d’approfondir certaines propositions, de revenir sur certaines en élargissant les angles, pointé les freins encore non identifiés. Cela nous a aussi permis d’avoir un premier retour sur nos propositions, de les tester en quelque sorte…


Certaines propositions ont-elles déjà fait consensus ? A contrario, d’autres ont-elles fait débat ?

Certaines propositions sont rapidement sorties sur des sujets que nous avions déjà abordés en session. Je pense notamment à tout ce qui touche à la formation. Sans qu’il y ait débat, on a pu sentir que certaines propositions étaient ambitieuses. Il faut maintenant savoir dans quelle mesure elles pourront trouver leur place. Il peut y avoir quelques échanges sur le déploiement des mesures, identifier par exemple lesquelles seront poussées au niveau législatif ou s’appuieront sur le volontariat au sein des entreprises. Il n’y a pas eu de dissensus fort sur les propositions soumises.


Qu’attends-tu d’une initiative comme le Grand Défi ?

A titre personnel, je suis ravie de participer. C’est une initiative extrêmement importante et son potentiel est immense. C’est l’occasion de participer à une initiative d’envergure, à quelque chose de plus grand que soit. C’est formateur d’être nourri par des experts sur des sujets très précis, de participer à des ateliers en intelligence collective. Notre collectif continuera d’exister bien au-delà de la rédaction des propositions, je le crois fermement.

D’un point de vue professionnel, je souhaite m’engager pour porter ces propositions, développer des mesures concrètes et fortes pour accompagner les entreprises dans leur transition écologique.


Selon toi le Grand défi sera réussi si ?

Si l’on arrive à embarquer l’écosystème et à se faire connaître. Je n’ai aucun doute sur le fait que sortiront de ce travail des mesures intéressantes. Il faudra réussir à les porter haut et à les diffuser au plus grand nombre.

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